San Telmo - Les Quartiers de Buenos Aires, Argentine - Tourismebuenosaires.com
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San Telmo


  • Situation géographique


    Le quartier de San Telmo se situe à l’est de la ville de Buenos Aires. Ses quartiers limitrophes sont : Monserrat au nord ; Puerto Madero à l’est ; La Boca et Barracas au sud et Constitución à l’ouest.

    San Telmo est un des quartiers les plus anciens de Buenos Aires. C’est une des zones les mieux conservées de cette ville qui est en changement constant. On y trouve d’anciennes maisons coloniales, des rues pittoresques et pavées. C’est un lieu où l’on retrouve toute l’histoire et la poésie d’un passé prospère et complexe. Considéré encore aujourd’hui comme le berceau du tango argentin, le quartier a été la source d’inspiration pour beaucoup d’artistes. Des nos jours du fait de ses restaurants, de ses places et ses boutiques d’antiquaires, San Telmo représente un des lieux les plus fréquentés de la ville.

  • Un peu d’histoire...


    Jadis la zone était connue sous le nom de Altos de San Pedro ou encore, de façon plus familière,"le quartier du port". Ses premiers habitants étaient un petit groupe d’individus dédiés aux activités du port. Ils se sont installé aux alentours du Hueco del Alto (actuelle Plaza Dorrego) et de la Calle Mayor (actuelle rue Defensa), la plus ancienne voie de Buenos Aires. En 1748 la royauté d’Espagne autorise les jésuites à construire une église, nommée Nuestra Señora de Belén. Quelques temps après, un établissement dédié au recueillement spirituel pour hommes fut fondé ; l’ensemble adopta le nom de La Residencia. Suite à l’expulsion des jésuites en 1767, l’église demeura inachevée.

    En 1785, l’établissement dédié au recueillement spirituel commence à servir d’hôpital et par la suite de prison. En 1806 commença la construction de la Paroisse de San Pedro González Telmo comme paroisse principale avec comme projet de faire de l’Eglise de Belén une annexe. Cependant la paroisse reste inachevée alors que l’Eglise de Nuestra Señora de Belén se termine en 1876. Avec le temps on oublia son nom d’origine et on perpétua celui de l’Eglise de San Pedro Telmo. Le quartier s’est peu à peu développé et il est devenu le lieu de résidence de familles aisées qui ont marqué l’Argentine : parmi celles-ci les familles de Esteban de Luca, Esteban Echeverría, Domingo French, entres autres. Le Hueco del Alto fut nommée en 1822 Plaza del Comercio. A partir de 1861 la place se transforme en marché devenant le Mercado del Comercio (Marché du Commerce) et ce jusqu’a la fin du XIXe siècle. Ce n’est qu’en 1900 que la place acquit son nom actuel de Plaza Coronel Dorrego.
    Pendant la Ière Invasion britannique en 1806, San Telmo fut occupé par les envahisseurs anglais 46 jours, avant d’être chassés par l’armée du Commandant Liniers, venant de Montevideo. La IIe Invasion britannique en 1807 fut rapidement vaincue par les officiers de l’armée et par le peuple qui s’est uni à la lutte.
    L’un des évènements qui marqua le plus le quartier de San Telmo fut l’épidémie de fièvre jaune en 1871, qui amorça l’exode des familles riches se trouvant obligées d’abandonner leurs résidences pour fuire vers le nord, afin de se réinstaller dans des zones encore épargnées par la fièvre. Les maisons abandonnées ont été occupées par les familles pauvres d’immigrants européens. Bien souvent, plusieurs familles devaient se partager une seule résidence, chacune d’entre elles occupait une seule pièce. Ces grandes maisons ont été appelées les "conventillos".
    San Telmo est connu pour ses manifestations culturelles et pour ses traditions. Dans les années 1960, beaucoup d’artistes plastiques y ont monté leurs ateliers, fascinés par l’architecture du quartier et par son histoire. Son esprit bohème, ses cafés, ses boutiques d’antiquaires, la musique dans ses rues, ses clubs de tango, en font un quartier particulièrement apprécié des touristes argentins et étrangers.
  • Carte du quartier et légendes


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  • Place Dorrego


    Le centre social du quartier est certainement la Plaza Dorrego qui a été déclarée Lieu Historique National et qui est la plus ancienne de la ville après la Plaza de Mayo. Elle est située au croisement des rues Defensa et Humberto I° et constitue l’une des principales promenades touristiques à faire à pied à Buenos Aires. Tous les dimanches la Feria de San Telmo s’y déroule. Organisée par le Museo de la Ciudad qui se situe dans le quartier voisin Monserrat, cette foire rassemble 270 étalages. On y trouve des antiquités, de l’argenterie, du cristal, porcelaine, des cartes postales anciennes, des meubles anciens et un grand nombre d’objets en tout genre. La Feria de San Telmo reçoit plus de 10 mille visiteurs chaque dimanche. De nombreux artistes : danseurs de tango, musiciens folkloriques, mimes, statues vivantes, sont au rendez-vous et viennent colorer l’atmosphère. Aux alentours de la place on trouve des boutiques d’antiquaires ainsi que des cafés typiquement porteños et des pubs qui sont fréquentés de jour comme de nuit.
  • Galerie El Solar de French






    Face à la place, la Galería El Solar de French (1066 rue Defensa), ancienne cour de la résidence du patriote argentin Domingo French construite au début du XXe siècle, est aujourd’hui un grande galerie avec des boutiques d’antiquaires, des produits artisanaux et des magasins de photographie ancienne du quartier.
  • Musée Pénitencier Argentin Antonio Ballvé




    A quelques pas de la Plaza Dorrego, le Musée Pénitencier Argentin Antonio Ballvé ( 378 rue Humberto I°), est l’ancienne maison dédiée au recueillement spirituel pour hommes (Casa de Ejercicios Espirituales para hombres) qui deviendra par la suite centre pénitencier pour femmes jusqu’en 1978. L’établissement date de 1760. A l’intérieur on y trouve la chapelle Nuestra Señora del Carmen, une construction de 1734 et dans le musée on peut y voir les cellules de prison, les uniformes des prisonnières et des armes secrètes de leur confection qui ont été confisquées par les gardes lors de fouilles (scies dissimulées dans des livres ou des chaussures, couteaux fabriqués avec des bouts de fer, des messages secrets enroulés dans des cigarettes, des bombes artisanales).

  • Eglise Nuestra Señora de Belén


    La fameuse Eglise Nuestra Señora de Belén ou Paroisse de San Pedro Telmo (340 rue Humberto I°) a été nommée en 1943 Monument Historique National. Son premier architecte fut le jésuite Andrés Blanqui mais l’église a été réformée à plusieurs reprises. L’architecture donc, est un mélange des styles néo-classique, baroque et post-colonial. En haut de l’édifice, on peut voir une statue de San Pedro González Telmo. Le dôme a été ajouté 70 ans après sa construction. Sa simplicité contraste avec les tours, qui sont plus élaborées. En 1898, lorsque le dôme est enfin terminé, l’église est achevée, mais sa façade fur restaurée au début de XXe siècle. Si l’édifice possède certains éléments baroques, comme ses statues et ses colonnes torses, le tout est une oeuvre assez éclectique. Les carreaux de faïence qui recouvrent les clochers reflètent une influence espagnole. La série de pilastres lisses et identiques qui rythme la façade est l’unique élément qui aura survécu du projet de Andrés Blanqui.
  • Ecole Guillermo Rawson





    L’immeuble face à l’église est l’Ecole Guillermo Rawson (343 rue Humberto I°), la première école de médecine à Buenos Aires. Elle fut créée en 1858 et son architecture est de style néo-colonial. A l’entrée, on peut y admirer deux magnifiques magnolias qui perdurent encore. Aujourd’hui cet établissement est devenu une Ecole Primaire.
  • Pasaje La Defensa





    Le Pasaje La Defensa (1179 rue Defensa) est une très jolie maison coloniale et traditionnelle, autrefois conventillo, qui a été construite dans les années 1880. Elle fut la résidence de la famille Ezeiza. De nos jours cette maison de deux étages dont les pièces donnent sur une cour intérieure, est une galerie commerciale composée d’antiquaires, de galeries de peintures et de vêtements anciens, et de boutiques de souvenirs. Au premier étage se trouve également un café.
  • Musée d’Art Moderne de Buenos Aires



    Le Musée d’Art Moderne de Buenos Aires (MAMBA) (350 Av. San Juan) a été crée en 1856 par le critique d’art Rafael Squirru. Avant d’occuper cette adresse, le musée se situait dans le quartier de San Nicolás. En 1986, il sera transféré dans l’établissement actuel qui hébergeait à l’origine la grande usine de cigarettes Piccardo. Dans la collection, des oeuvres d’artistes contemporains des années 1940, 50, 60, les peintures géométriques de Pettoruti, des sculptures de Curatella Manes, les visions fantastiques de Xul Solar, des gravures d’Antonio Seguí, des oeuvres de Picasso, Salvador Dalí, Miró, Mondrian, Max Bill, entres autres artistes...
  • Musée du Cinéma Pablo Ducrós Hicken



    Le Musée du Cinéma Pablo Ducrós Hicken (Museo del Cine) (1220 rue Defensa) a été fondé en 1971. Il s’est créé à partir de l’exceptionnelle collection de machines cinématographiques de Pablo Ducrós Hicken, chercheur, essayiste, historien sur le cinéma. Le musée est dédié au cinéma argentin et rassemble une vidéothèque, un centre de documen- tation, une collection d’affiches, de costumes, de photos et réalise des expositions. Le musée a été démoli, et son contenu a été provisoirement déplacé dans un hangar assez précaire du quartier de Barracas (555 rue José Salmún Feijóo). Le Museo del Cine, a désormais trouvé son siège dans le quartier de La Boca, au 51 rue Agustín R. Caffarena.
  • Galería del Viejo Hotel







    La Galería del Viejo Hotel (1053 rue Balcarce), ancien hôtel construit en 1890, est devenu aujourd’hui une galerie d’art et un atelier pour peintres et sculpteurs.
  • Maison de l’artiste Juan Carlos Castagnino




    Dans la même rue se trouve l’ancienne Maison de l’artiste Juan Carlos Castagnino (1016 rue Balcarce), qui fut un peintre de renommée. Carlos Castagnino (1908-1972) réalisa une des plus belles illustrations de Martin Fierro, éditée en 1963. La maison date de la fin du XVIIe siècle, comme la maison voisine au coin de la rue. Ancien conventillo, la maison fut récupérée par l’artiste pour y faire son atelier dans les années 60. Elle fut restaurée dans le respect des matériaux d’origine (structure et toit en bois, briques, ravalement à la chaux).
  • Eglise Danoise





    L’Iglesia Dinamarquesa (Eglise Danoise) (257 rue Carlos Calvo) est un temple protestant luthérien. L’édifice fut construit par les architectes Rönnow et Bisgaard en 1931, et aussi avec la participation de l’architecte Nielsen. La façade affiche un style néo-gothique de marque très nordique : les cotés échelonnés culminent en une tour qui pointe longuement vers le ciel. A l’intérieur, on trouve de magnifiques lustres venant du Danemark ainsi qu’une maquette du navire danois "Le Copenhague" qui fit naufrage vers 1920, après avoir jeté l’ancre dans le port de Buenos Aires.


  • Maison de Esteban de Luca




    L’ancienne Maison de Esteban de Luca (383 rue Carlos Calvo) date de la fin du XVIIIe siècle et a été déclarée Monument Historique National en 1941. Militaire, poète et journaliste, Esteban de Luca participa de façon active contre les Britanniques lors des Invasions anglaises (1806-1807). La maison fut rénovée en respectant des éléments architecturaux de l’époque. Actuellement, on trouve à cette adresse un restaurant.
  • Marché de San Telmo




    Au croisement des rues Bolívar et Carlos Calvo, se tient le Mercado de San Telmo (Marché de San Telmo). Il est abrité par une structure singulière en fer et ses toits sont vitrifiés. La façade présente des éléments de style italien. Le projet a été imaginé en 1897 par l’architecte Juan Buschiazzo. Originairement, ce marché était dédié à la vente d’aliments. De nos jours, on y trouve essentiellement une grande variété d’objets anciens et hors du commun (siphons, poupées, vaisselle, couverts, disques vinyles…) ainsi que quelques postes qui vendent de l’alimentation (fruits, légumes et viande).
  • Théâtre Margarita Xirgu




    Le Théâtre Margarita Xirgu (875 rue Chacabuco) est un excellent théâtre. Il porte le nom de l’actrice catalane qui a exilé pendant plusieurs années en Uruguay, Chili et Argentine pendant la guerre franquiste. Federico Garcia Lorca dirigea ses propres pièces sur la scène de ce théâtre, qui reçut de nombreux grands artistes, chanteurs, comédiens, auteurs nationaux et étrangers. Le groupe argentin Les Luthiers débuta dans cette salle avec beaucoup de succès. Le théâtre dénote un style architectural qui nous évoque la tradition catalane. De fait, l’architecture dans son ensemble représente une conception élaborée néogothique et moderniste de l’époque (début du XXe siècle), et ce dans ses moindres détails. Le théâtre propose dans sa programmation des opéras, des oeuvres théâtrales, des concerts, des spectacles de danse.
  • Bar Sur





    Le Bar Sur (299 rue Estados Unidos) est l’un des pionniers du spectacle nocturne à Buenos Aires. Le lieu, qui a été filmé dans l’œuvre cinématographique de Wong Kar-Wai "Happy Together", sert de scène à des spectacles de tango. En 2007 il aura fêté ses 40 ans d’anniversaire.

  • Scala de San Telmo





    La Scala de San Telmo (371 Pasaje Giuffra, entre les rues Balcarce et Defensa) est une association à but non lucratif qui a été fondée en 1993. Elle diffuse et promeut des artistes nationaux de talent dans le domaine de la musique classique, du jazz, du tango, du folklore, et de la danse contemporaine. Après chaque représentation, le bar de La Scala devient le lieu de rencontre entre les artistes et le public. L’édifice date de la fin du XIXe siècle et a été restauré dans le respect des structures et de la décoration d’origine. A l’intérieur, dans les deux "patios" (cours) fleuris, on peut observer des anges musiciens sculptés par Martín Vergara.
  • Zanjón de Granados


    Le Zanjón de Granados (755 rue Defensa) est situé dans une ancienne maison aristocratique de 23 pièces qui a été construit en 1830. Depuis la terrasse, on pouvait voir le port de Buenos Aires. Après l’épidémie de fièvre jaune en 1871, cette maison s’est convertie en "conventillo" habité par 23 familles qui devaient se partager alors une cuisine et deux salles de bain. En 1974, elle fut abandonnée et deviendra un dépôt d’ordures, jusqu’en 1985, lorsque la maison fut restaurée. L’entreprise qui l’avait acheté voulait en faire un restaurant à l’architecure moderne. Lors des travaux, on découvrit en creusant un tunnel où passait à l’époque le ruisseau Tercero del Sur , qui parcourait ce secteur de la ville. Ce ruisseau était connu, du temps de Juan de Garay, comme "Zanjón de Granados" et fut canalisé vers 1820. Les propriétaires du futur restaurant décidèrent sans hésitation de restaurer la construction avec le soin des archéologues. La maison est fondée sur plus de 150 mètres de tunnels datant de plus d’un siècle, qui s’étendent sur un pâté de maison, avec des restes de ciment, de murs, de citernes, de puits, construits et détruits entre 1730 et 1875. Après 20 ans de restauration et de récupération du patrimoine, l’endroit a été finalement ouvert au public dans l’année 2006, et des visites guidées sont organisées quotidiennement. On peut y observer non seulement les tunnels, mais également des citernes, une cellule d’esclaves, des outils utilisés dans les siècles passés. Selon certains historiens, le Zanjón de Granados serait l’endroit où fut proclamée la Ière Fondation de Buenos Aires en 1536 par Pedro de Mendoza. Cette thèse repose en partie sur certains écrits de Ulrico Schmidl, chroniqueur allemand et premier historien du Río de la Plata qui accompagna Pedro de Mendoza lors de son voyage. Le travail de reconstruction et de fouille archéologiques a été en partie conduit par Daniel Schavelzon, le Directeur d’Archéologie Urbaine de la ville.
  • Passage San Lorenzo




    Le Pasaje San Lorenzo est un passage qui marquait jusqu’à la première moitié du XIXe siècle la limite du quartier de San Telmo. C’était à cet endroit précis que courait le ruisseau appelé "arroyo Tercero del Sur", qui naissait à l’endroit où se trouve aujourd’hui la Plaza Constitución. Il fut le premier ruisseau de Buenos Aires à être canalisé en 1865. Au Pasaje San Lorenzo, on trouve de beaux exemples d’architecture du XIX ème siècle. Tous les dimanches, l’accès au passage est interdit aux véhicules et des activités artistiques, des bals populaires de tango y sont organisés.
  • Casa Mínima





    La Casa Mínima est une étonnante petite maison située au 380 du Pasaje San Lorenzo. Cette maison est connue comme la plus étroite de Buenos Aires. Sur sa façade de 2,5 mètres de large, il y a tout juste la place pour la porte et une seule fenêtre avec balcon au premier étage. La Casa Mínima est devenue un mythe dans la culture porteña : elle aurait été habitée par un esclave mis en liberté en 1813, son maître lui ayant octroyé ; mais ceci n’a jamais été réellement prouvé. Selon certains historiens, cette maison serait le résidu de la réformation et de la re division d’anciens immeubles.

  • Los Patios de San Telmo





    Los Patios de San Telmo (319 Pasaje San Lorenzo) est une maison datant de la fin du XVIIIe siècle qui a été totalement restaurée. Cet édifice de style colonial possède trois "patios" (cours) en enfilade. L’endroit abrite aujourd’hui des ateliers d’artisans et d’artistes.
  • El Viejo Almacén




    El Viejo Almacén (Av. Independencia et rue Balcarce) est un endroit fameux dédié aux spectacles de tango. Les murs de cet immeuble sont vieux de plus de deux siècles et sont imprégnés d’histoires d’un Buenos Aires lointain. C’est en 1967 que le célèbre chanteur Edmundo Rivero conçoit l’idée de dédier cet endroit au culte du tango. C’est ainsi que El Viejo Almacén est devenu un point de rencontre des amants du tango.
  • Facultad de Ingeniería




    Au Nord-Est du quartier de San Telmo se situe la Facultad de Ingeniería (850 Av. Paseo Colón), la Faculté d’Ingénieur la plus importante de Buenos Aires. Cette faculté appartient à la UBA (Universidad de Buenos Aires), qui regroupe 13 facultés. L’établissement est une construction de style néoclassique de la moitié du XXe siècle. C’est une réplique de la Facultad de Derecho (Faculté de Droit) qui se trouve dans le quartier de Recoleta.
  • Monumento Canto Al Trabajo





    Face à la Faculté, un monument orne la petite Place Coronel Manuel de Olazábal. Il s’agit du Monumento Canto Al Trabajo (Monument Chant Au Travail). Cette sculpture en bronze est l’une des oeuvres les plus célèbres de la ville ; elle a été réalisée par le sculpteur Rogelio Yrurtia (1879-1950) et inaugurée en 1927. La sculpture, composée de 14 figures humaines avançant et traînant derrière elles une énorme pierre, symbolise l’effort du travail.
  • Secrétariat de l’Agriculture de l’Elevage et de la Pêche





    La Secretaría de la Agricultura, Ganadería y Pesca (Secrétariat de l’Agriculture de l’Elevage, et de la Pêche) (922 Av. Paseo Colón). L’architecture de cet édifice est de style néogothique, et témoigne d’un soucis de monumentalité et d’harmonie formelle, employés pour les bâtiments publics de la fin du XIXe et du début du XXe siècles.
  • Journal La Prensa


    Le journal La Prensa (715 rue Azopardo), fondé par José Clemente Paz, fut publié pour la première fois en 1869. Il devint très rapidement l’un des journaux les plus importants de la ville de Buenos Aires et son explosion lui permit de construire un nouvel édifice qui figura parmi l’un des symboles de la capitale. Cet édifice, situé dans le quartier de Monserrat, est aujourd’hui le siège de la Casa de la Cultura. A la mort de José Clemente Paz en 1912, la direction du journal fut cédée à son fils Ezequiel Paz. Le journal était à cette époque le plus important du pays et disposait de correspondants à travers tout le pays, ainsi que dans toute l’Amérique du Sud, aux Etats-Unis et en Europe. Pendant le premier mandat présidentiel de Perón, le journal fut confisqué. L’édifice qu’il occupait fut racheté par la Confédération Générale des Travailleurs (CGT) et par le Syndicat des vendeurs de journaux. Avec la chute de Perón, le journal fut ré-attribué à ses propriétaires mais la plupart de ses lecteurs s’étaient déjà tournés vers d’autres journaux et les ventes ne seront plus ce qu’elles étaient. En 1988, le journal La Prensa s’installa dans l’édifice de la rue Azopardo, dans le quartier de San Telmo.
  • Parc Lezama



    Au sud du quartier de San Telmo, entre les avenues Brasil, Paseo Colón, Martín García et la rue Defensa, se trouve le Parque Lezama, considéré par certains historiens comme l’endroit où se construiront les premières maisons d’adobe lors de la première fondation de Buenos Aires par Pedro de Mendoza en 1536. Pendant la colonisation, le parc, propriété d’une famille britannique depuis 1812, était connu sous le nom de "quinta de los ingleses". En 1845, il appartiendra à l’étasunien Charles Ridgely Horne, qui le vendra en 1857 à don Gregorio Lezama. En 1894, après la mort de Lezama, la quinta (petite propriété) fut achetée par la Municipalité de Buenos Aires qui créa ce merveilleux parc.


    Des fontaines et des statues ornementent la promenade : le Monumento a don Pedro de Mendoza montre Pedro de Mendoza enfonçant une épée au sol comme symbole de la prise de possession des terres. C’est une oeuvre du sculpteur Juan Oliva Navarro, inaugurée en 1937.
    Le monument nommé La Loba Romana, inauguré en 1923, est une réplique en bronze de la statue qui se trouve au Capitole à Rome. Composé d’une fontaine et de deux reliefs en bronze, on retrouve sur le côté gauche une figure humaine représentant le Río de La Plata et sur le côté droit une autre figure représentant le fleuve Tíber.
    Le monument Cruceiro est une colonne de granit qui serait située, selon plusieurs historiens, à l’emplacement même où Pedro de Mendoza fonda Buenos Aires en 1536. La sculpture, d’origine galicienne, fut donnée à la ville lors du IVe Centenaire de la IIe Fondation de Buenos Aires (1580). Avec son chapiteau couronné d’un crucifix, il est typique de cette région de l’Espagne.
    Le Buste de Ulrico Schmidl fut réalisé pat le sculpteur José Fioravanti et inauguré en 1968. Ulrico Schmidl, un écrivain allemand du XVIe siècle, est l’auteur de la première chronique relatant d’un voyage sur le Río de La Plata. Le monument est une oeuvre de grande qualité, qui fut offert par la communauté allemande.
    Le fameux écrivain argentin Ernesto Sábato a célébré dans ses écrits l’atmosphère si particulière de ce parc, comme par exemple dans son roman "Sobre Heroes y Tumbas", où le récit commence avec un personnage assis sur un des bancs ou encore dans les paroles du tango "Alejandra", dont la musique est composée par Anibal Troilo.

    Tous les week-ends et les jours fériés, à l’intérieur du parc, se déroule la Feria Artesanal "Artezama". Cette foire d’artisanat propose une multiplicité d’objets : du cuir, des pierres, des bijoux, des tableaux, des articles de décoration, des vêtements. Comme à la foire de la Plaza Dorrego, des artistes de rue viennent animer le Parque Lezama.
  • Musée d’Histoire National


    Le Musée d’Histoire National est situé dans l’ancienne demeure de Don Gregorio Lezama à l’intérieur du Parque Lezama (du côté de la rue Defensa). Le musée est dédié à l’histoire du pays et les objets exposés sont en rapport à la Révolution de Mai et à la Guerre d’Indépendance. Créé en 1889 sous le nom de Museo Historico de la Capital, il était situé dans un premier temps là où est actuellement établi le Jardin Botanique, dans le quartier de Palermo. Le musée est en cours de réforme jusqu’en 2010, date à laquelle il aura élargi considérablement ses collections, organisera des expositions temporaires, et disposera d’un café et d’un magasin. Il est actuellement possible de visiter une partie du musée du lundi au mardi de 11h à 17h, le samedi de 15h à 18h, et le dimanche et jours fériés de 14h à 18h.
  • Centre Culturel Torquato Tasso



    Le Centre Culturel Torquato Tasso (1575 rue Defensa), dont la façade a été peinte par l’artiste Jorge Muscia, propose des activités culturelles touchant toutes les disciplines artistiques. Mais l’établissement est avant tout un club de tango dans lequel ont lieu des concerts de grande qualité. En effet, plusieurs fois par semaine, des musiciens de renom viennent y jouer pour le bonheur de tous. A ne pas rater la "Seleccion Nacional de Tango", orchestre composé par des figures historiques du tango telles que : Leopoldo Federico, Rodolfo Mederos, Mario Abramovich, Pablo Agri ou le duo "Susana Rinaldi - Osvaldo Piro". L’ambiance est totalement authentique et chaleureuse ; pendant les concerts on peut déguster un plat et boire un verre.
  • Bar Británico




    Le Bar Británico (rue Defensa et Av. Brasil) est intimement lié à la vie de quartier de San Telmo. Ce bar traditionnel qui existe depuis 1960, dans lequel tous les habitants du quartier sont un jour passé, a presque fermé ses portes en 2006 pour être remplacé par un cybercafé. Cette décision a déclenché des protestations des habitants du quartier et, après huit mois de fermeture, le Bar Británico est de retour.
  • Eglise Orthodoxe Russe





    L’Eglise Orthodoxe Russe (315 Av. Brasil) est l’une des plus belles églises de Buenos Aires de par sa couleur turquoise et ses cinq coupoles arrondies. Elle fut la première église de culte orthodoxe à s’ériger en Amérique du Sud. Elle sera inaugurée en 1904, construite dans un style moscovite du XVIIe siècle. Sur la façade, on peut admirer trois magnifiques vitraux qui représentent plusieurs scènes de la Bible. La mosaïque vénitienne, fabriquée à San Petersbourg, représentant la Sainte Trinité, est également à voir.


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