San Nicolas - Les Quartiers de Buenos Aires, Argentine - Tourismebuenosaires.com
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San Nicolas


  • Situation géographique


    San Nicolás est, avec Monserrat, le véritable centre de la mégalopole de Buenos Aires. Il est géographiquement situé à l’est de la ville. Ses quartiers limitrophes sont : Recoleta et Retiro au nord ; Puerto Madero à l’est ; Monserrat au sud ; et Balvanera à l’ouest.

    Le quartier de San Nicolás est plus souvent appelé "Centro" par les porteños. On n’entend jamais dire un habitant de Buenos Aires : "je vais dans le quartier de San Nicolás". C’est à San Nicolás que se trouve le monument le plus symbolique de la ville, le fameux Obelisco porteño, l’obélisque blanc qui figure comme un repère en plein centre névralgique de Buenos Aires. A San Nicolás, on trouve aussi "La City porteña", la zone financière de la ville. Le quartier est également un "haut-lieu" de la culture, avec les plus prestigieux théâtres et salles de concerts. Le contraste d’architecture entre les édifices ultramodernes et anciens, entre des avenues démesurément larges et les rues piétonnes en est une caractéristique importante. Ainsi, à San Nicolás se mélangent et se côtoient les styles architecturaux : gratte-ciel et édifices historiques, les sons de vieux tangos, les klaxons de voitures, et les classes sociales : hommes d’affaires et "cartoneros" (ramasseurs de cartons). Le mouvement perpétuel donne à ce quartier du centre si typique une intensité particulière.

  • Un peu d’histoire...






    Le quartier doit son nom à la construction en 1773 de l’Eglise de San Nicolás de Bari, qui se trouvait à l’intersection des actuelles rue Carlos Pellegrini et Avenue Corrientes. C’est dans la tour de cette église que fut hissé pour la première fois le drapeau bleu et blanc argentin en 1816. Entre 1931 et 1937, avec la création de l’Avenue 9 de Julio et l’élargissement de l’Avenue Corrientes cette église fut démolie et à cet emplacement l’Obélisque de Buenos Aires fut dressé. L’Eglise San Nicolás de Bari se trouve actuellement sur l’Avenue Santa Fé dans le quartier de Retiro.
  • Carte du quartier et légendes


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    SCAI

  • SITES IMPORTANTS DE SAN NICOLAS
    Dans le quartier de San Nicolás, plus communément appelé Centro, se trouvent plusieurs zones : Microcentro à l’est, Tribunales au nord-ouest, et Congreso au sud-ouest. Une grande partie de la très célèbre Avenida Corrientes parcourt le quartier de San Nicolás.
  • Microcentro de Buenos Aires
    La zone appelée Microcentro occupe toute la moitié-est du quartier, elle est délimitée par l’Avenue Eduardo Madero à l’est, l’Avenue 9 de julio à l’ouest, l’Avenue Córdoba au nord et par la Plaza de Mayo (située dans le quartier de Monserrat) au sud . Le Microcentro est le siège financier, boursier et économique de l’Argentine. On y trouve "La City porteña" qui regroupe une grande concentration de banques et de bureaux de change, l’Avenue Corrientes : "la calle que nunca duerme" (la rue qui ne dort jamais) comme les porteños l’appellent, la très fréquentée rue piétonne Florida qui est l’un des centres commerciaux les plus actifs de la ville, des théâtres et une multitude de gens et de véhicules.
  • Kiosque d’Information touristique






    A l’intersection de l’Avenue Roque Sáenz Peña (aussi connue sous le nom de Diagonal Norte) et de la rue Florida, se trouve un kiosque d’Information touristique. Ce kiosque distribue des brochures et des petits guides touristiques.
  • First National Bank of Boston




    L’édifice du First National Bank of Boston (567 Av. Roque Sáenz Peña) fut réalisé par les architectes Paul Chambers et Louis Thomas et inauguré en 1924. Sa façade est taillée en pierre calcaire venue des Etats Unis. Une tour circulaire, aux tuiles de l’époque coloniale, le surplombe. Le style architectural est un mélange de Renaissance, de plateresque espagnol et d’architecture bancaire nord-américaine très à la mode à l’époque. L’intérieur de l’édifice vaut la peine d’être visité : très luxueux et travaillé, il est orné de dorures au plafond et de colonnes de marbre. La porte principale est faite de bronze et pèse autour de quatre tonnes.
  • Monument à Roque Sáenz Peña






    Le Monument à Roque Sáenz Peña, face à l’édifice précédent, est une œuvre sculpturale de l’artiste José Fioravanti, réalisée dans un style art-déco en 1936. Roque Sáenz Peña (1822-1907) était membre du parti politique national et fut président de l’Argentine de 1910 à 1913. Il établit le suffrage universel comme loi électorale en 1912.
  • Plaza de Mayo



    Le côté nord de la Plaza de Mayo appartient au quartier de San Nicolás. L’Avenue Rivadavia, sur la place, est la limite entre San Nicolás et le quartier de Monserrat. Tout le côté sud de la Plaza de Mayo se trouve par conséquent dans le quartier de Monserrat, avec tous les édifices importants qui s’y trouvent : la Casa Rosada (Palais du Gouvernement), le Cabildo Historique (ancienne municipalité) ou encore le Palacio Municipal (Siège du Gouvernement de la ville de Buenos Aires). Dans le quartier de San Nicolás (côté-nord) on trouve la Catedral Metropolitana et le Banco de la Nación Argentina.
  • Cathédrale Métropolitaine


    La Catedral Metropolitana à l’intersection de l’Avenue Rivadavia et la rue San Martín, est la principale église catholique de Buenos Aires. Elle est située face à la Plaza De Mayo. Son profil n’est pas conventionnel car elle ne possède pas de tour. L’édifice est un étrange mélange de styles, car sa construction découle d’un long processus d’environ trois siècles. Avant la Catedral Metropolitana, cinq autres bâtiments furent édifiés puis détruits à cause de la précarité des constructions et des matériaux utilisés qui n’étaient pas assez solides. Ce n’est qu’en 1692 que débuta l’œuvre finale consistant en trois vaisseaux et des chapelles latérales. En 1727, l’architecte jésuite Blanqui réalisa une nouvelle façade avec 2 tours, mais l’intérieur de la cathédrale s’effondra en 1752. Cette même année, Antonio Masella sera chargé de restructurer l’intérieur de la Cathédrale. Peu après, alors que les travaux étaient presque aboutis, on remarqua des fissures dans la coupole, et on décida de la refaire. La coupole sera donc reconstruite par Manuel Alvarez de Rocha en 1770, dans un style baroque. En 1822, l’architecte français Prosper Catelin, avec Pierre Benoit, réalisa l’actuel portique néoclassique, inspiré du Palais Bourbon, le siège de l’Assemblée Nationale à Paris.
    L’ornementation du frontispice, qui fut réalisé entre 1860 et 1863 par Dubourdieu, est composé de 12 colonnes qui symbolisent les 12 apôtres et d’ un bas-relief qui représente la rencontre de Jacob avec son fils Joseph en Égypte. L’intérieur est de style colonial espagnol. C’est là où reposent les restes du libérateur José de San Martín, dans la mausolée construite en 1880 par le sculpteur français Carrier Belleuse. Le monument, qui rend hommage à ce grand héros national, est veillé par des grenadiers en armes de l’armée argentine.
  • Banque Nationale Argentine


    Le Banco de la Nación Argentina (Banque Nationale Argentine) (205 Av. Rivadavia) est situé au même endroit depuis son inauguration en 1891, suite sur l’initiative du Président argentin Carlos Pellegrini. Avant cela, il y avait à cet emplacement le Teatro Colón qu’on inaugura en 1857. Le Théâtre lyrique quittera l’édifice en 1888 pour s’installer en 1908 sur l’actuelle Plaza Lavalle, dans la zone appelée Tribunales. Le Banco de la Nación Argentina fut créé à partir de la nécessité de promouvoir l’agriculture et l’élevage du pays, qui venait de subir l’effondrement de son système financier. Cette initiative allait dans le sens du modèle d’exportation agricole qui s’était initié en Argentine depuis la fin du XIXe siècle. La Banque, au capital de l’Etat, redonna une impulsion à l’économie du pays. En 1939, l’architecte Alejandro Bustillo fut chargé de la construction du nouvel édifice, dont le détail le plus fascinant est la coupole de verre et de béton. Le sol est fait de granit, les galeries et les bureaux furent recouverts de bois d’acajou et de cèdre. Les façades sont revêtues de pierre quartzeuse apportée des villes de Chapadmalal et Balcarce.
    L’intérieur de l’édifice est imposant, décoré avec des éléments du XIXe siècle. La Banque de la Nation Argentine possède une riche collection d’œuvres d’art, une galerie, ainsi qu’un musée : le Museo Histórico y Numismático (206 rue Bartolomé Mitre) qui fut inauguré en 1966 et où sont exposés du mobilier, d’anciennes pièces de monnaie datant de l’époque coloniale et des photographies.
  • Monument à Juan de Garay




    Le Monument à Juan de Garay, fondateur de la cité, est situé à l’est du Banco de la Nación Argentina, sur la Plazoleta 11 de junio de 1580 (petite place du 11 juin 1580). Ce monument, qui date de 1915, fut sculpté par l’Allemand Gustav Eberlein. Sur cette même petite place se trouve une reproduction de l’"Árbol de Guernica" (Arbre de Guernica), symbole du peuple basque.
  • Cathédrale Anglicaine de Saint Jean Baptiste


    La Catedral Anglicana de San Juan Bautista (282 rue 25 de Mayo) fut fondée sous le nom d’ Eglise Episcopale Britannique de Saint Jean Baptiste en 1831. La cathédrale fut dessinée par l’architecte Richard Adams et mise en œuvre par Thomas Whitfield. La construction, de style néoclassique, provoqua un impact considérable au sein de la ville, où la norme architecturale était d’avantage le style colonial espagnol. La façade du temple est restée quasiment intacte depuis le jour de son inauguration, mais tout l’intérieur fut cependant transformé s’adaptant aux goûts de l’époque Victorienne. On y intègrera de nombreux vitraux, des plaques et un magnifique presbytère voûté. Les vitraux sont dotés d’une grande valeur esthétique et historique. Sur l’autel, les ornements en bois originaire de la région du Chaco sont très remarquables. La cathédrale fut reconnue en l’an 2000 comme Monument Historique et Artistique National, et figure comme le temple protestant le plus ancien d’Amérique Latine.
  • Banque Centrale


    Le Banco Central de la República Argentina ou BCRA (266 rue Reconquista) est l’organisme qui dirige le système financier de l’Argentine et qui est chargé de la politique monétaire du pays. Créée en 1935 sous l’initiative du Président de l’époque Agustín P. Justo et de son Ministre des Finances Federico Pinedo, la banque connut comme premier directeur l’économiste Raul Prebisch, qui développa les premiers fondements à la création du Banco Central de la República Argentina, basés sur la nécessité de faire face à la crise économique mondiale des années 30. Le BCRA dispose de plusieurs édifices contigus qui sont venus se greffer au fil du temps à l’institution.
    Le premier d’entre eux fut celui situé au 275 de la rue San Martín, qui était originairement le siège de la Banque Hypothécaire de la Province de Buenos Aires. De style italianisant, cet édifice, inauguré en 1876, est la plus ancienne construction bancaire de la ville. Il hébergea tout au long de son histoire plusieurs institutions nationales, dont la Cour Suprême de Justice. Sa façade, avec ses colonnes et ses pilastres, affiche un monumentalisme notoire.
    Le second édifice, situé au 235 de la rue San Martín, est l’œuvre de l’architecte italien Gino Aloisi. Il appartient au BCRA depuis 1946. La construction date de 1920 et fut originairement conçue pour la compagnie d’assurance "La Inmobiliaria". Aussi monumental que le premier édifice, mais plus éclectique, cette construction appartient au style Renaissance, caractérisé par des lignes sobres et de belles proportions.
    Le troisième édifice, au numéro 216 de la rue San Martín, dont l’architecture répond également à la mouvance italienne, fut construit par les architectes Enrique Hunt et Hans Schröeder comme siège de la Bourse de Commerce. L’édifice date de 1862.
    En 1935, on commença la construction du dénommé Edificio Central, auquel on accède par le hall au 275 de la rue San Martín. Le bâtiment, conçut par les architectes Woodgate et Lanús dans un style rationaliste, fut achevé en 1940.
    Le BCRA abrite le Museo Histórico y Numismático "Dr José Evaristo Uriburu", dont la mission est de collectionner et préserver les pièces de monnaie et les billets d’Argentine et d’Amérique Latine qui ont circulé dans le pays au cours du XVIe siècle, des archives historiques, et des éléments techniques de la fabrication des valeurs monétaires au cours du temps.
  • Galerie Güemes


    La Galería Güemes (172 rue San Martín, 165 rue Florida) a été inaugurée en 1915 dans un bâtiment qui fut le premier gratte-ciel de Buenos Aires. La Galerie Güemes est un passage intérieur de 116 mètres de long qui connecte les rues San Martín et Florida. Avec ses 14 étages et 87 mètres de hauteur, ce très bel édifice culmine en deux coupoles spectaculaires d’acier et de verre. Pendant deux années, il connut le statut du plus haut édifice de la ville de Buenos Aires, jusqu’à la construction, en 1917, du Palacio Barolo, sur l’Avenida de Mayo. La diversité de ses fonctions et de ses usages était à l’époque surprenante. Au sous-sol, il y avait un théâtre, un cabaret et un restaurant. Le côté des étages donnant sur la rue San Martín était des bureaux, le côté donnant sur la rue piétonne Florida étaient des appartements. Au dernier étage, il y avait une terrasse et un restaurant avec une vue panoramique. L’édifice était assez futuriste pour l’époque. Les promoteurs de la construction, Emilio San Miguel et David Ovejero, étaient deux hommes fortunés originaires de la région de Salta qui étaient les propriétaires d’une maison de 1830 qui se trouvait sur le terrain de la nouvelle construction. Cette dernière fut imaginée par l’architecte italien Francisco Gianotti, qui conçut également le fameux édifice de la Confitería del Molino dans le quartier de Balvanera. La Galerie Güemes est considérée comme l’une des plus belles constructions de l’Art Nouveau à Buenos Aires. Son nom provient du Général Martín Miguel de Güemes, auquel il rend hommage. L’édifice fut restauré pendant les années 2005-2006.
  • Musée Mitre



    Le Museo Mitre (336 rue San Martín) se situe dans une ancienne maison de l’époque coloniale, construite à la fin du XVIIIe siècle. Le musée, qui fonctionne depuis 1907, abrite toute une collection d’objets personnels de Bartolomé Mitre (1821-1906) qui était un important homme politique, militaire et écrivain argentin, aussi fondateur du journal La Nación, l’un des plus importants du pays. Mitre habita cette maison avec sa famille de 1860 jusqu’à sa mort en 1906. On peut également y apprécier des meubles d’époque, ainsi qu’une bibliothèque de grande valeur historique.
  • Centre d’archives et Musée du Banco Provincia




    L’Archivo y Museo del Banco Provincia (364 rue Samiento) fut le premier musée bancaire du pays, géré par la première banque argentine, le Banco Provincia (137 rue San Martín), qui fut fondée en 1822 et qui était située à l’époque dans la Manzana de las Luces, dans le quartier de Monserrat. Le Centre d’archives et Musée du Banco Provincia fut créé en 1903, il expose des anciennes unités monétaires nationales, du mobilier, des photographies, de l’équipement bancaire. Il dispose aussi d’une grande bibliothèque et d’une pinacothèque de plus de 240 tableaux.
  • Bourse de Commerce de Buenos Aires




    La Bourse de Commerce de Buenos Aires ou BCBA (intersection des rues 25 de Mayo et Samiento) a été fondée en 1854. Elle représente le principal marché financier du pays. L’édifice, inauguré en 1916, est une construction de l’architecte norvégien Alejandro Cristophersen. Le style est raffiné. L’intérieur, essentiellement décoré Louis XVI, est doté de belles tapisseries, de vitraux et d’une pinacothèque abritant des œuvres de grands peintres argentins. Le salon principal, situé au rez-de-chaussée, est parfois ouvert au public et héberge certains évènements tels que des conférences ou des spectacles.
  • Edifice Comega






    L’Edifice Comega (222 Av. Corrientes) est un édifice des architectes Alfredo Joselevich et Enrique Douillet, de style rationaliste dont la hauteur est 85 mètres, sur 22 étages. Cet immeuble, qui héberge des bureaux, a été inauguré en 1934, C’est l’une des œuvres architecturales les plus importantes du modernisme argentin.
  • Palais des Postes et des Télécommunications


    Le Palacio de Correos y Telecomunicaciones (Palais des Postes et des Télécommunications) (151 rue Sarmiento), aussi appelé Correo Central (Poste Centrale) est un bon exemple architectural de l’Académisme français. Conçut en 1888 par l’architecte français Norbert Maillart et destiné à la Poste Centrale, son activité cessa un an plus tard du fait de la crise économique et de la chute du Président de l’époque Juárez Celman. Ce n’est qu’en 1905, que le gouvernement accorda le budget nécessaire à la réalisation de l’édifice. Le projet de Maillart, mis en veille pendant tant d’années, sembla alors un peu démodé en vue des nouvelles technologies de la Poste. Maillart travailla donc sur un nouveau projet : l’édifice serait plus grand et plus moderne. En 1911, l’architecte français connut des désaccords avec les autorités et se retira du projet. L’œuvre fut commanditée à son principal collaborateur, le Russe Jacques Spolsky, qui mourut 15 mois avant l’inauguration de l’édifice en 1928. En 1997, le Palacio de Correos y Telecomunicaciones fut déclaré Monument Historique National, du fait de sa valeur architectonique, historique, et de la collection d’œuvres d’art qu’il abrite.
    L’édifice cessa de fonctionner comme Poste Centrale en 2003, et le projet d’y inaugurer un centre culturel en 2010, pour le Bicentenaire de la Révolution de Mai, est en cours. Le Museo Postal y Telegráfico Dr Ramón J. Cárcano, fondé en 1888, est situé au rez-de-chaussée. Il abrite une collection de répliques de véhicules utilisés par la Poste à travers différentes époques, des appareils télégraphiques, d’anciennes boîtes à lettre et toute une variété d’objets historiques. L’entrée est gratuite et vaut le détour car l’on peut aussi parcourir le bâtiment dont l’architecture et le mobilier sont remarquables.
  • Plaza del Correo




    La Plaza del Correo, située face au Correo Central, est une belle place qui fait partie d’une enfilade d’espaces verts qui se succèdent jusqu’à la Casa Rosada. Située sur la place, une sculpture rend hommage à Samuel Morse, l’inventeur du télégraphe électrique et du code qui porte son nom. Sous le bitume, on a construit un grand parking souterrain dont le quartier a grand besoin depuis que la Plaza del Correo n’est plus accessible.
  • Plazoleta del Tango





    La Plazoleta del Tango (Petite Place du Tango) est située sur la rue Bouchard, à côté du Correo Central. Sur cette place se tient l’une des nombreuses foires aux livres anciens et d’occasion qu’on trouve à Buenos Aires. Cette foire a une particularité : chaque poste de vente est décoré d’un "fileteado"(art décoratif argentin) et possède le nom d’un tango.
  • Luna Park


    Le Luna Park (465 rue Bouchard) est un stade couvert, où se réalisent une série d’activités artistiques sportives et même politiques ou privées. Il est aussi appelé Palacio de los deportes (Palais des sports). Jusque il y a quelques années, le sport (surtout la boxe, mais aussi le basket-ball, le volley-ball et le tennis) était la principale activité de ce stade, mais actuellement il est aussi utilisé pour la présentation de spectacles. Le Luna Park débuta comme parc d’attraction situé dans le quartier de Flores, on pouvait y assister à des spectacles de théâtre en plein-air. Il fut transféré plus tard sur un terrain de l’Avenue Corrientes, à l’emplacement actuel de l’Obélisque. C’est en 1932 que le Luna Park finira par s’établir à son adresse actuelle, où se sont déroulés les "Bailes de Carnaval" (Danses de Carnaval) animés par l’orchestre de La Guardia Vieja. Les Orchestres de Francisco Canaro, Aníbal Troilo, Osvaldo Pugliese, et de beaucoup d’autres ont accompagné en musique les danses carnavalesques. D’autre part, c’est un tournoi de boxe qui fut organisé pour l’inauguration officielle du Luna Park en 1932. Depuis cette date, et jusqu’en 1987, cet endroit s’est convertit en l’un des sites principaux dédiés à ce sport.
    Après l’époque sportive commence au Luna Park une ère principalement dédiée à la culture. Tout au long de son histoire, de nombreux artistes y feront des représentations. Parmi eux, nous pouvons citer Frank Sinatra, Ray Charles, B.B. King, Liza Minnelli, Mercedes Sosa, Charly García, Luis Alberto Spinetta, Fito Paez, La Camerata Bariloche, Julio Bocca, Ballet Bolshoi, Holiday on Ice.
  • Gratte-ciel


    Aux alentours des avenues Eduardo Madero et Leandro N. Alem on trouve une concentration de gratte-ciel dit "intelligents". Ces bâtiments modernes sont dotés de systèmes technologiques de pointe qui peuvent mesurer, évaluer et réagir aux changements, qui contrôlent, régulent et supervisent de manière automatisée l’ensemble des installations électriques, de sécurité, informatiques, et la gestion de l’énergie et de l’éclairage dans le but d’obtenir de meilleurs résultats de productivité, de confort, et de rentabilité, et parfois écologiques. Ces gratte-ciel sont principalement situés dans les quartiers de San Nicolás, Retiro et Puerto Madero.
  • Tour Bouchard




    La Torre Bouchard (547 rue Bouchard) est une tour de trente étages qui a été réalisée par les architectes Peralta Ramos et Beccar Varela de l’entreprise Sepra. Elle est svelte, d’un style dégagé et contemporain, ses façades sont en fibre de verre et donnent l’apparence du cristal. A son sommet s’érige une forme pyramidale transparente. L’édifice est dans les tons vert émeraude. Il héberge des bureaux avec une capacité de 2.100 personnes. L’intérieur est équipé d’un système intelligent qui mélange l’air de l’extérieur avec celui de l’intérieur afin de créer une température idéale ainsi qu’une ventilation optimale. La compagnie aérienne nationale Aerolíneas Argentinas a son siège dans cet immeuble et occupe les bureaux du 4ème jusqu’au 9ème étage. La Torre Bouchard est située face à la Plaza Roma.
  • Edifice du Journal La Nación


    L’Edifice du Journal La Nación (557 rue Bouchard) fut conçut en pleine époque de l’influence britannique, à la fin des années 50. Sa structure est composée d’une alternance de brique et de béton armé, ce qui lui donne un aspect très robuste. Par-dessus cette structure mise en oeuvre par le cabinet d’architectes Sepra dans les années 50, on projeta une autre structure métallique pour la création d’une nouvelle tour de 16 étages. L’édifice d’origine changea alors complètement de physionomie en 2001-2002 et fut transformé en un édifice moderne d’une hauteur imposante. L’édifice actuel dispose d’un espace considérable : 36.000 m2, il occupe la moitié d’un pâté de maison et possède trois sous-sols. Les façades de verre ultra modernes ont été conçues pour permettre la vision intérieure de l’immeuble depuis l’extérieur dès la tombée de la nuit. La ville peut de cette manière observer le rythme quotidien du journal. Le système de climatisation est de dernière génération, du type de système à volume réfrigérant variable. Le journal La Nación est l’un des principaux journaux de l’Argentine. Il fut fondé par Bartolomé Mitre en 1870. Il est distribué dans tout le pays, ainsi que dans la plupart des pays d’Amérique Latine et des Etats-Unis.
  • Edifice República



    L’ Edifice República (intersection des rues Bouchard et Tucumán) héberge dans ses 21 étages de luxueux bureaux. Cet immeuble, construit en 1994, est l’ancien siège de l’entreprise espagnole de télécommunication Telefónica de Argentina. Il fut conçut par le célèbre architecte argentin César Pelli, qui dessina également les tours "Petronas" en Malaisie, qui sont les plus hautes du monde. L’Edifice República dispose d’environ 35.000 mètres carrés, et même d’un héliport. Ce bâtiment à trois faces se termine en angles aigus côté nord. Ce gratte-ciel"intelligent" est conçut dans le but d’économiser le plus d’énergie possible, ce qui présente des aspects positifs économiques et écologiques. L’édifice possède un "curtain wall" ou "mur rideau" (façade vitrée orientée vers la face la moins exposée au soleil). Apparu au début des années 1950, le mur-rideau est composé de panneaux de verre et d’aluminium. Cette alternance de matériaux permet aux alliages d’aluminium de faire pleinement valoir leurs qualités (résistance à la corrosion, légèreté, résistance structurale, etc.).
  • Tour Fortabat





    La Torre Fortabat (680 rue Bouchard) est le siège de l’entreprise du même nom. L’édifice a été construit à partir d’un squelette déjà existant consistant en une simple tour à quatre faces. La nouvelle construction fut un défi technologique. Cet édifice "intelligent" possède un réseau centralisé d’ordinateurs qui gèrent trois systèmes séparément : les télécommunications, l’automatisation de l’édifice et l’automatisation des bureaux. Le gratte-ciel a la forme d’un prisme géométrique. Le verre de couleur bleue et réfléchissant dont il est composé a été amené de Singapour. Le projet fut réalisé par la même entreprise que pour la Tour Bouchard.
  • Edifice Microsoft





    L’Edifice Microsoft (710 rue Bouchard), avec sa façade de verre aux nuances bleutées, la conception du bâtiment rappelle l’architecture de New York City dans les années 50. Le plancher supérieur est situé derrière un écran avec le logo de la compagnie visible depuis les deux côtés de la rue.
  • Edifice A.L.A.S.






    L’Edifice A.L.A.S. (153 rue Viamonte) dont la construction fut terminée en 1946, fut le plus haut édifice de Buenos Aires pendant un demi-siècle. Ses lignes rationalistes attirent l’attention de loin, mais cela s’est estompé au fil des années, à cause des édifices très modernes qui se sont construit tout autour. Il est composé de bureaux et de résidences, et représente une version moderne de l’édifice du Kavanagh dans le quartier de Retiro.


  • Rue Florida


    La Calle Florida est la rue piétonne qui part de la Plaza San Martín (dans le quartier de Retiro) et qui va jusqu’à l’Avenue Rivadavia à quelques pas de la Plaza de Mayo. De l’autre côté de l’Avenue Rivadavia, la rue Florida change de nom, elle devient la rue Perú. Toutes les rues de Buenos Aires qui traversent l’Avenue Rivadavia changent de nom à partir de l’intersection avec cette dernière. C’est une règle qui n’a qu’une seule exception : l’Avenue 9 de Julio. Florida est la plus importante rue commerçante de la ville et aussi une des attractions touristiques de la ville. Elle présente une grande variété de commerces et magasins, vendant de la maroquinerie, de la bijouterie, des livres, des souvenirs et bien d’autres choses encore. Son origine remonte à la Deuxième Fondation de la ville en 1580. Son tracé figurait déjà sur la première carte Buenos Aires qui avait été dessinée en 1582 sur l’ordre de Juan de Garay. Depuis ce temps-là, et jusqu’au XIXe siècle, la rue Florida changera plusieurs fois de nom : San José, puis Del Correo, Unquera, del Empedrado (du Pavé) car elle fut la première rue de la ville à être pavée. Elle reçut son nom actuel en 1814 en commémoration de la Bataille de la Florida où les troupes révolutionnaires ont triomphé face aux autorités royalistes dans l’Alto Perú (actuelle Bolivie).
    C’est à partir de 1910 que la rue Florida commence à devenir une rue commerçante. En 1913, la rue n’était que partiellement piétonne, mais en 1971, elle le devint totalement. En 2001, à l’époque de la crise économique que connaît l’Argentine, beaucoup des commerces de la rue Florida ferment boutique. Après la dévaluation de 2002, les prix sont devenus très attractifs pour les touristes venus de pays à monnaie forte (Europe, Japon et Amérique du nord surtout). C’est à partir de 2004 que la rue retrouva son activité commerciale d’autrefois. Tout au long de la rue, des danseurs de tango, des artistes plastique, des statues vivantes, entretiennent les passants.
  • Galeries Pacífico


    Le centre commercial Galerías Pacífico, à l’intersection de la rue Florida et l’Avenue Córdoba, est situé dans un édifice dont le projet de construction des architectes Agrelo et Le Vacher commença en 1889 et fut achevé en 1895. L’intention du projet était claire : imiter la galerie commerciale du Bon Marché de Paris, créer un lieu, sur le modèle européen, qui proposerait toute la mode d’avant-garde et des accessoires raffinés. Déjà, à l’époque, la tendance était de lier le commerce et l’art. Ainsi, en 1896, c’est dans cette galerie qu’on inaugura le premier siège du Musée National des Beaux-Arts (aujourd’hui situé dans le quartier Recoleta). Cependant, la crise économique qui toucha l’Argentine à cette époque ne permettra pas le projet du Bon Marché de se développer. Alors que les derniers travaux de toiture des commerces de la galerie n’étaient pas encore achevés, ces derniers furent utilisés comme des ateliers de peinture et de littérature. Quelques années plus tard, une partie de l’édifice sera vendu à l’entreprise ferroviaire Ferrocarril Buenos Aires al Pacífico, qui y installera son administration. En 1945, les architectes Jorge Adlan et Héctor Ezcurra entreprirent la rénovation de l’édifice, séparant la galerie commerciale des bureaux administratifs du Ferrocarril Pacífico. C’est lors de cette rénovation que les peintres Antonio Berni, Lino Spilimbergo, Juan Carlos Castagnino, Demetrio Urruchua et Antonio Colmeiro exécutèrent les magnifiques fresques murales sur la coupole centrale. Pourtant, une nouvelle crise entraîna une certaine décadence et les galeries furent délaissées. En 1989, l’édifice fut déclaré Monument Historique National, et en 1990 il fut totalement rénové et transformé en l’un des centres commerciaux les plus luxueux et importants de la ville : les Galerías Pacífico, qui furent inaugurées en 1992. Aujourd’hui, les Galerías Pacífico est le shopping le plus fréquenté par les touristes, et il abrite des grandes marques telles que Ralph Lauren, Christian Dior et Lacoste, entre autres. Il dispose d’un grand "patio de comidas" (bars, restaurants, glaciers) et de 4 salles de cinéma.
  • Centre Culturel Borges





    Dans les Galerías Pacífico se trouve également le Centre Culturel Borges qui propose des expositions d’art plastiques et numériques, du théâtre, des concerts, des séminaires et des conférences. Le Centre Culturel Borges, dont l’entrée se trouve sur la rue Viamonte, occupe une superficie de 10.000 mètres carrés entièrement dédiés aux expressions artistiques et technologiques les plus audacieuses et novatrices appliquées à des fins culturelles.
  • Monastère Santa Catalina de Siena





    Le Monasterio de Santa Catalina de Siena (705 rue San Martín), situé derrière les Galeries Pacífico, fut inauguré en 1745. L’édifice a été conçu par l’architecte jésuite Giovanni Andrea Bianchi. La façade fut modernisée il y a un siècle par Juan Buschiazzo. Le Monastère Santa Catalina de Siena fut le premier couvent de femmes à Buenos Aires. Bien que ses architectes furent jésuites et ses religieuses dominicaines le monastère possède plutôt un style franciscain. Entièrement constitué de briques et de chaux, il est composé de deux étages et d’une cour centrale entourée d’anciennes galeries et d’une citerne qui date de l’année 1810. Ce site, déclaré Monument Historique National, a été restauré à plusieurs reprises et pour la dernière fois en 2005.
  • Rue Lavalle





    La rue Lavalle est l’une des rues qui coupent la rue Florida. C’est également une rue piétonne et commerçante où l’on trouve de nombreuses salles de cinéma et des cafés ouverts jusqu’à très tard dans la nuit.

  • L’Avenue Corrientes est l’un des axes principaux de la ville. Cette avenue est connue à Buenos Aires pour être un lieu qui déborde de vie, de jour comme de nuit. On dit souvent d’elle qu’"elle ne dort jamais". L’Avenue Corrientes est intimement liée au tango et à la vie porteña, c’est un endroit très typique de la ville. Il y a d’ailleurs plusieurs tangos qui lui rendent hommage, comme par exemple "A media Luz" ou "Calle Corrientes". Avant de s’appeler Corrientes en 1822, elle s’appela Camino del Sol (au XVII ème siècle), San Nicolás (1738) et Incháurregui (1808). En 1938, la rue fut élargie et devint une avenue. La ligne B du métro suit son parcours sur toute sa longueur. On trouve sur Corrientes une quantité de cafés, de restaurants typiques et anciens, de bonnes librairies, des cinémas, et beaucoup des théâtres les plus importants de la ville. Les théâtres de l’Avenue Corrientes offrent une grande variété au public : Œuvres dramatiques, comédies musicales, œuvres classiques nationales et internationales, théâtre contemporain, et aussi le théâtre dit de "revista" (revue) qui consiste en des pièces légères, comiques, d’un humour assez vulgaire, avec des vedettes nationales.
  • Eglise Evangélique Méthodiste






    L’Iglesia Evangélica Metodista (Eglise évangélique Méthodiste) (718 Av. Corrientes) fut réalisée en 1874, son toit est en bois, l’orgue date de 1882. Il y a dans cette église plusieurs petits hommages à Carlos Gardel et à d’autres figures de la musique populaire argentine.
  • Théâtre Maipo





    Le Teatro Maipo (449 rue Esmeralda) a ouvert ses portes pour la première fois en 1922, il peut recevoir 724 spectateurs. Suite à un incendie en 1928, il fut clôturé et réouvrit ses portes après sa rénovation en 1929. Le Théâtre Maipo dispose d’une salle qui correspond au style des théâtres italiens, et son architecture générale est de style Art-Déco. Sur sa scène, se produiront des artistes tels que Tita Merello, Niní Marshall, Nélida Lobato, Tato Bores, Carlos Perciavalle et Antonio Gasallla. Aujourd’hui encore le théâtre reçoit d’importants comédiens et musiciens argentins.
  • Théâtre Gran Rex





    Le Teatro Gran Rex (857 Av. Corrientes) est un grand théâtre et l’un des plus importants de Buenos Aires. Sa capacité est de plus de 3.000 spectateurs. L’édifice fut conçut par l’architecte Alberto Prebisch, qui travailla également sur le projet de construction de l’Obélisque. Le Gran Rex est surtout dédié à la présentation de concerts et de spectacles musicaux d’envergure internationale.
  • Théâtre Opera




    Le Teatro Opera Allianz (860 Av. Corrientes), face au Gran Rex, figure parmi les théâtres les plus importants de la capitale, dédiés à la musique. Il fut inauguré en 1936 et passeront sur sa scène des artistes internationaux tels que Edith Piaf, Josephine Baker, Ava Gardner, Les Folies Bergère et le Lido de Paris. A partir de fin mars 2010 le théâtre changera de nom, il s’appellera désormais le "Teatro Citi". Il sera restauré dans un style art déco des années 30 par l’architecte et scénographe Alberto Negrin.
  • Théâtre El Nacional





    Le Teatro El Nacional (968 Av. Corrientes) est un théâtre très traditionnel qui fut inauguré en 1906. Il fut détruit par un incendie en 1982 et ré-inauguré en l’an 2000.
  • Avenue 9 de Julio


    En poursuivant l’Avenue Corrientes, on tombe sur l’Avenue 9 de Julio (9 juillet). Cette intersection est le véritable centre névralgique de la ville. L’Avenue 9 de Julio, avec ses 140 mètres de largeur, est l’une des avenues les plus larges au monde. Elle porte ce nom en l’honneur du Jour de l’Indépendance argentine, qui eut lieu le 9 juillet 1816. C’est en 1888 que furent dessinés les premiers plans de cette avenue, qui devait s’appeler Avenue Ayohuma, mais les travaux ne débutèrent qu’en 1937. La section principale fut terminée dans les années 1960. La largeur inhabituelle de l’avenue est due à la structure en damier de la ville. L’Avenue 9 de Julio occupe une série nord-sud de "carrés" de ce damier (appelés manzanas). La largeur prévue était telle qu’il était inutile de vouloir conserver une partie des carrés où devait passer l’avenue. On décida donc d’abattre la totalité des carrés en question. Or ceux-ci ont une largeur de 110 mètres. A l’ouest de l’avenue court la rue Carlos Pellegrini et à l’est se trouve la rue Cerrito (elles fonctionnent en pratique comme des bas-côtés de l’avenue) et sont comptabilisées comme partie de celle-ci, ce qui, au total, mène à une largeur de 140 mètres, deux fois les Champs Elysées. Le talentueux paysagiste et architecte Carlos Thays apporta sa touche en y faisant planter des arbres jacaranda, des ceibos (la fleur de ceibo est d’ailleurs la fleur nationale argentine) et mille cerisiers du Japon. L’avenue est si large qu’il faut plusieurs minutes pour la traverser à pieds, il faut donc la traverser en plusieurs étapes, en s’arrêtant au carrefour avec Cerrito ou Carlos Pellegrini. Les feux qui se trouvent à tous les carrefours ne restent pas rouges assez de temps pour traverser d’un coup. Autour des intersections des avenues 9 de Julio, Corrientes, et Diagonal Norte (qui va jusqu’à la Plaza de Mayo), il y a plusieurs stations de métro : Carlos Pellegrini sur la ligne B, Diagonal Norte sur la ligne C, et 9 de Julio sur la ligne D.
  • L’Obélisque


    L’Obelisco fut inaugurée en 1936 pour commémorer le IVe Centenaire de la Ière Fondation de la ville. Sa construction ne dura que 60 jours. Cet obélisque, qui représente un symbole de la ville de Buenos Aires, fut imaginé et conçu par l’architecte Alberto Prebisch. Ce monument, dont la base est d’une superficie de 49 m² et qui mesure 67,5 mètres de hauteur, possède en son pic un paratonnerre. Une porte, qui se trouve à la base du monument sur le versant-ouest, donne accès à son intérieur et à son sommet, auquel on accède par un escalier droit de 206 marches, il y a 4 fenêtres. L’accès intérieur du monument n’est pas public. L’Obelisco rappelle quatre évènements historiques en relation avec la ville de Buenos Aires. Chacun d’eux est gravé sur une plaque sur ses quatre versants : le IVème Centenaire de la Ière Fondation de Buenos Aires par Pedro de Mendoza, la première fois que fut hissé le drapeau national dans l’Eglise San Nicolás de Bari (qui se trouvait à cet endroit même avant sa démolition), la Proclamation de la ville comme Capitale Fédérale du pays, et la IIème Fondation de la ville par Juan de Garay. L’Obélisque, dont l’esthétique est rationaliste, provoqua de nombreuses polémiques entre les partisans de la rénovation de la ville et les secteurs plus traditionalistes. La grande place qui entoure le monument est la Plaza de la República. C’est sur cette place que se réunissent les Argentins lors de célébrations nationales comme par exemple le triomphe de l’équipe de football argentine.
  • Confiserie El Vesuvio


    La Confitería El Vesuvio (1181 Av. Corrientes) fut inaugurée en 1902 par la famille Cocitori, qui avait ramené d’Italie la première machine manuelle à faire des glaces. El Vesuvio commença donc ainsi son activité, comme premier glacier de l’Argentine. En 1920, l’endroit élargit ses compétences et devint également une confiserie. La Confitería El Vesuvio fut rendue célèbre pour son "chocolate con churros" (chocolat chaud accompagné de churros) et ses pâtisseries artisanales. Dès ses débuts, El Vesuvio figura parmi les lieux de rencontre de personnalités de tous les milieux : Carlos Gardel, Tita Merello, Hugo del Carril, Juan Manuel Fangio ou encore Astor Piazolla. Aujourd’hui, la confiserie organise en ses murs des expositions, des présentations littéraires, et d’autres types d’événements culturels.
  • Théâtre Lola Membrives





    Le Teatro Lola Membrives (1280 Av. Corrientes) est un théâtre situé dans un immeuble qui date de 1927, conçut par l’architecte Enquin. Il porta le nom de Teatro Cómico jusqu’aux années 70. C’est l’actrice argentine Lola Membrives qui dirigeait ce théâtre dans les années 30, et ce dernier porte aujourd’hui son nom.
  • Théâtre Blanca Podestá




    Le Teatro Blanca Podestá (1283 Av. Corrientes) commença comme un cinéma en 1914, puis comme théâtre en 1922. Depuis 1924, c’est Blanca Podestá, la nièce du dramaturge argentin José Podestá, qui fut chargée de ce théâtre, qui porta le nom de Teatro Smart jusqu’aux années 80. Sur sa scène, viendront se produire des artistes argentins de renom tels que Florencio Parravicini, Gloria Guzmán, Alberto Closas, Margarita Xirgu et Miguel de Molina. C’est aussi là que se rencontreront en 1933 Carlos Gardel et Federico García Lorca. En 2001, le théâtre change son nom et devient le Multiteatro.
  • Café La Giralda


    Le Café La Giralda (1453 Av. Corrientes) est depuis longtemps un lieu de réunion des intellectuels de la ville. Très fréquenté par les universitaires, ce café est aussi l’un des rares du centre porteño à ne pas avoir subit de rénovation et à avoir gardé son aspect d’autrefois : ses carreaux de faïence blancs, ses néons, ses vieilles tables de marbre et de bois sont autant d’éléments qui lui donnent son côté nostalgique. Ce café est célèbre pour son "chocolate con churros".
  • Théâtre Général San Martín


    Le Teatro General San Martín (1530 Av. Corrientes) est un des théâtres les plus importants et renommés de la ville. Il fut créé en 1944 sous le nom de Teatro Municipal de Buenos Aires. En 1950, il reçoit le nom de Général San Martín, en hommage à ce héros national. La construction de l’édifice actuel débuta en 1954, il fut réalisé en béton armé, cristal, et charpentes métalliques. Le théâtre dispose d’un grand espace : trois salles de représentation, une salle de cinéma, et une galerie de photographie. On y présente des œuvres classiques, ainsi que des œuvres contemporaines. Il possède deux troupes de théâtre : le Ballet Contemporáneo (Ballet Contemporain) et le Grupo de Titiriteros (groupe de marionnettistes). Le Teatro General San Martín est le théâtre principal des cinq théâtres qui font partie du Complejo Teatral de Buenos Aires qui dépend du Ministère de la Culture.
  • Centre Culturel Général San Martín



    Le Centre Culturel Général San Martín (1551 rue Sarmiento) est situé à l’arrière du Théâtre San Martín. On peut y participer à des ateliers et assister à des conférences, spectacles musicaux, œuvres de théâtre, expositions d’arts plastiques, séances de cinéma, présentations littéraires. L’édifice fut construit en 1970 sous la direction de l’architecte Mario Roberto Álvarez. Il est composé de douze étages, et d’une superficie de 30.000 m2. Dans l’édifice se trouve aussi le siège de Radio de la Ciudad, du Conservatoire de musique Manuel de Falla et le Centro de Divulgación Musical (Centre de Diffusion Musicale).
  • Centre Culturel de la Coopération




    Le Centre Culturel de la Coopération (1543 Av. Corrientes) est situé dans un édifice dont les murs sont décorés de fresques peintes par des artistes importants, tels qu’Aníbal Cedrón, Carlos Gorriarena, Luis Felipe Noé, Rodolfo Campodónico, Carlos Alonso. Il fut inauguré en 2002. Dans ses locaux, qui rassemblent plus de 4.500 mètres carrés, on peut assister à des œuvres théâtrales, des concerts, débats et conférences, ainsi que visiter les expositions d’art audiovisuels. Dans le hall, on trouve également une librairie : la Librería Cortázar.
  • Café La Paz





    Le Café La Paz (1593 Av. Corrientes) connut son heure de gloire dans les années 1960 ; il était le café préféré des musiciens et des écrivains tels que David Viñas, Ricardo Piglia, Enrique "Mono" Villegas y Rodolfo Walsh et le centre de réunion de militants de gauche.
  • Théâtre Presidente Alvear




    Le Teatro Presidente Alvear (1659 Av. Corrientes) fut inauguré en 1942. Ce théâtre présente une programmation musicale et théâtrale importante et son infrastructure et moderne. Il figure parmi les pôles culturels les plus fréquentés de la ville. Il propose également des ateliers de scénographie, de lumière et de costumier. Ce théâtre fait partie des cinq théâtres du Complejo Teatral de Buenos Aires.
  • El Gato Negro



    El Gato Negro (1669 Av. Corrientes) est une ancienne épicerie qui ne laissera pas indifférents les visiteurs par les arômes qui se dégagent des sacs à épices. Les comptoirs et les cadres des vitrines de présentation de la boutique sont en bois de chêne. Si la présentation des produits fait penser à celle d’une vieille pharmacie, c’est qu’à l’époque les épices étaient vendus comme des médicaments, dans des petites bouteilles de verre étiquetées . Déclaré Patrimoine historique, l’endroit est aujourd’hui un élégant café - restaurant qui continue à vendre des épices et qui est fréquenté par les artistes et le milieu culturel et bohème de Buenos Aires.
  • Paseo La Plaza





    Le Paseo La Plaza (Promenade La Plaza) (1660 Av. Corrientes) est un espace culturel et commercial qui regroupe autour d’une cour intérieure des bars, des restaurants, des salles de théâtre, un petit centre des congrès et des magasins. Construit sur le terrain d’un ancien marché, cette promenade fut inaugurée en 1989 et a conservé certains éléments architectoniques de l’ancienne construction comme les colonnes et les portiques.
  • Librairie Gandhi-Galerna






    La Librairie Gandhi-Galerna (1743 Av. Corrientes) est l’une des bonnes adresses de librairies de la ville. Sur deux niveaux, elle est spécialisée dans la littérature, les sciences humaines et les revues culturelles. On y trouve également un rayon de disques et une agréable cafétéria au deuxième étage.


  • Zivals






    Zivals (395 Av. Callao) est un disquaire et une librairie très complète de Buenos Aires. Zivals existe depuis 1971 à l’intersection des avenues Corrientes et Callao.
  • Congreso Buenos Aires



    Congreso est la zone située au sud-ouest du quartier de San Nicolás. Congreso n’est pas officiellement un quartier, mais le terme est tellement usité que beaucoup de gens croient qu’il en est un. La zone est ainsi nommée car elle se trouve dans le secteur du Congreso de la Nación Argentina (dans le quartier de Balvanera). Congreso est partagé entre les quartiers de San Nicolás au nord-est, Monserrat au sud-est, et Balvanera à l’ouest.
  • Passage Rivarola



    Le Pasaje Rivarola (entre les rues Juan Domingo Perón et Bartolomé Mitre au 1300) est un passage construit au début des années 20 par l’entreprise Petersen, Thiele et Cruz. C’est une anthologie de l’architecture secrète de Buenos Aires. Comme par un effet de miroir, les édifices de chaque côté du passage sont identiques. Chaque façade, chaque vitrine, chaque entrée d’immeuble, chaque balcon possède son double sur le trottoir d’en face. Cette particularité est rarement connue des porteños, mais le Passage Rivarola vaut le détour. On y trouve de nombreux ateliers de fabrication d’instruments de musique, des imprimeries, mais le local qui attire davantage l’attention est une ancienne horlogerie connue sous le nom de " La Chacarita de los relojes " (le Chacarita des horloges) faisant allusion au plus grand cimetière de Buenos Aires, Chacarita. Ce local est fréquenté par des collectionneurs du monde entier. C’est un véritable sanctuaire, dont la vitrine expose des quantités de pièces, de montres, d’objets oxydés de tous temps, variété, et origine.
  • Passage de La Piedad



    Le Pasaje de La Piedad (Bartolomé Mitre, entre les rues Montevideo et Paraná) est un passage en forme de U, et c’est ce qui lui donne son caractère unique dans la ville. Il ne fut jamais restauré depuis sa construction, datant de la période 1880 à 1900. Son architecture possède des influences italiennes et françaises. C’est un des premiers endroits où furent construits des appartements destinés aux familles riches qui fuyaient certaines zones de la ville touchées par la fièvre jaune à la fin du XIXe siècle. On peut accéder au passage depuis le coin de la rue Montevideo (si la grille est ouverte et qu’aucun des habitants du passage ne s’offense). Le passage est pavé, certains portiques sont travaillés en bronze ou en bois. La porte du Teatro de la Piedad, particulièrement austère, les réverbères, nous font remonter le temps et penser à ce qu’était la ville il y a plus d’un siècle. La fin du passage donne sur la rue Bartolomé Mitre, face à la Parroquia Nuestra Señora de La Piedad. S’il n’est pas rare de rencontrer ce type de paysage urbain dans des villes européennes, à Buenos Aires, il attire l’attention.
  • Paroisse Nuestra Señora de La Piedad





    La Parroquia Nuestra Señora de La Piedad (1524 rue Bartolomé Mitre). Au cours du XIXe siècle, le prêtre Apolinario Larrosa, qui était chargé du Temple de La Piedad, décida de faire construire une nouvelle église. La réalisation de cette dernière sera conduite par les architectes José et Nicolás Canale. L’église fut inaugurée en 1895.
  • Théâtre Liceo




    Le Teatro Liceo (1499 Av. Rivadavia), situé face à la Plaza de los dos Congresos, est le théâtre le plus ancien de la ville. Il fut crée en 1872 sous le nom de El Dorado. Par la suite, il connut d’autres appellations (Goldoni, Progreso, Rivadavia et Moderno) et d’autres propriétaires. C’est en 1918 qu’il acquiert son nom actuel. Parmi les artistes qui passeront sur sa scène nous pouvons nommer Luisa Vehil et Enrique Pinti. En 1986, le Museo de la Ciudad lui accorde le titre de "Testimonio vivo de la memoria de la Ciudad" (Témoin vivant de la mémoire de la Ville).
  • Tribunales Buenos Aires
    Tribunales est la zone située aux alentours de la Plaza Lavalle. Cette zone, qui n’est pas un quartier officiel, est principalement dans le quartier de San Nicolás mais aussi dans le quartier de Retiro. Elle doit son nom au Tribunal de Justice qui est dans le même secteur.
  • Place Lavalle


    La Plaza Lavalle est une des places principales de la ville. Cette très belle place, ornée d’arbres variés et anciens, est un ensemble composé de trois pâtés de maison riches en histoire. Elle est délimitée par les rues Talcahuano, Lavalle, Libertad et l’Avenue Córdoba (qui est la limite entre les quartiers de San Nicolás et Retiro). La place est aussi traversée d’est en ouest par deux rues importantes : la rue Viamonte et la rue Tucumán. Plaza Lavalle été dans un premier temps un "hueco" (terrain vague) connu sous le nom de Hueco de Zamudio car le terrain appartenait à Gregorio Zamudio, un riche propriétaire. Le lieu était abandonné et mal fréquenté ; ce fut aussi l’un des arrêts des charrettes venues d’autres régions pour vendre des produits. En 1822 les activités commerciales cesseront et l’endroit fut nommé Plaza del Parque. Des années plus tard, plusieurs édifices importants se construiront sur cette place : La Fabrique d’Armes, le Parc d’Artillerie, Le Palacio Miró construit par Mariano Miró, son propriétaire, et démoli en 1937, Le IIe bataillon de l’infanterie, le bâtiment des Pompiers, une auberge pour mendiants, et le fameux Cirque Chiarini. C’est en 1878 que la place est baptisée Plaza Lavalle. En 1887, on inaugure un Monument au Général Juan Lavalle qui est une sculpture en marbre réalisée par Pedro Costa. Dès 1910 ; la nouvelle Plaza Lavalle figure parmi les espaces verts de la ville les mieux entretenus. Elle est devenue aujourd’hui l’une des plus belles places de Buenos Aires. Depuis l’année 1940, se tient quotidiennement une foire aux livres. Dans le secteur-nord de la place, on trouve quelques sculptures rendant hommage à des acteurs, politiciens, et musiciens argentins. La station de métro Tribunales de la ligne D se trouve au carrefour de la rue Tucumán et de la rue Talcahuano.
  • Palais de Justice


    La Corte Suprema de Justicia (550 rue Talcahuano) est le Tribunal de Justice le plus important de l’Argentine. Crée en 1863, il occupe un magnifique édifice datant de 1910 et construit par l’architecte français Norbert Maillart, qui participa également à la construction de l’édifice du Correo Central et du prestigieux Colegio Nacional de Buenos Aires (dans le quartier de Monserrat). Cet édifice de tendance architecturale gréco-romaine est situé face à la Plaza Lavalle et occupe tout l’îlot délimité par les rues Talcahuano, Lavalle, Uruguay et Tucumán. A l’intérieur de l’édifice, on peut admirer une très belle sculpture intitulée La Justice et réalisée par l’artiste Rogelio Yrurtia. Le Palacio de la Justicia a été déclaré Monument Historique National et peut être visité avec un guide.
  • Torre Mirador Massué





    La Torre Mirador Massué au coin des rues Talcahuano et Tucumán est un édifice qui fut construit en 1909, puis partiellement détruit et reconstruit en 1989. On garda de l’ancienne construction (qui était à l’époque l’une des plus extravagante de la ville) la tour de style Art-nouveau et son belvédère. La tour, ornée de quatre visages de femmes sculptés dans la pierre, de motifs floraux, est un exemple d’architecture en rupture avec l’école classique apparue au début du XXe siècle. A cette tour, est venue s’ajouter la nouvelle construction : un bâtiment à la façade vitrifiée qui apporte un mélange de styles assez étrange.

  • Théâtre Colón


    Le Teatro Colón (621 rue Libertad) est l’un des opéras les plus prestigieux au monde. Il est souvent comparé à La Scala de Milan, pour ses qualités acoustiques, artistiques et ornementales. Considéré comme le plus grand théâtre lyrique dans toute l’Amérique Latine, il mérite une visite guidée. Le tout premier Théâtre Colón fut inauguré en 1857 avec une présentation de La Traviata de Verdi. Il était situé face à la Plaza de Mayo, et pouvait recevoir environ 2.500 spectateurs. Sa scène, qui était alors le plus vaste jamais construit en Argentine, disposait de tous les éléments nécessaires à de grands spectacles et scénographies. Cet ancien Théâtre Colón ferma ses portes en 1888 pour laisser place au siège du Banco de la Nación Argentina. Les travaux de construction du théâtre actuel débuteront, face à la Plaza Lavalle. L’édifice actuel, inauguré en 1908, fut construit en trois étapes : la première fut à charge de l’architecte italien Francisco Tamburini, l’architecte Victor Meano continua l’ouvrage tout en respectant les lignes architecturales amorcées par son prédécesseur ; Julio Dormal, d’origine belge finalisa les travaux et donna une touche française à la décoration.
    Le théâtre, dont la capacité globale est de plus de 3.500 spectateurs, est d’un style plutôt éclectique, un mélange entre néo-Renaissance italien et Baroque français. Le décor intérieur est particulièrement somptueux, dans les tons dorés et écarlates. Le Hall principal, le Salon Doré et le Salon Blanc sont particulièrement impressionnants, ainsi que l’imposante coupole peinte dans les années 60 par le très talentueux artiste argentin Raúl Soldi, où l’on peut apprécier cinquante et une figures d’inspiration musicale. Dans la salle principale se trouve un lustre français de bronze et de sept mètres de diamètre. Au premier étage, on trouve la Galería de los Bustos où sont exposés des bustes de Verdi, Mozart, Beethoven, Bizet, Gounod et Wagner. Le Salon Doré est surtout utilisé pour des concerts, des conférences et des expositions. Il est meublé avec beaucoup de raffinement : mobilier français et grands miroirs. Le Salon Blanc, décoré dans un style purement Renaissance, s’utilise pour des réunions des autorités nationales et pour des galas. Le Teatro Colón possède sa propre troupe de danseurs, un chœur et un orchestre stables, une École de Danse et une École de Chant Lyrique. Il organise des ateliers, et a son propre musée : le Museo de Arte Lírico. Tout au long de son histoire, le théâtre présenta des artistes d’envergure internationale tels que Arturo Toscanini, Enrico Caruso, Maria Callas, Jane Bathori, Plácido Domingo, Luciano Pavarotti, Ástor Piazzolla et Julio Bocca. Il fut déclaré Monument Historique National en novembre 1989. Suite à des travaux de rénovation débutés à la fin de l’année 2006, le Théâtre Colon a réouvert ses portes le 24 mai 2010, pour célébrer le Bicentenaire de l’Argentine.
  • Conventillo de las Artes






    L’édifice du Conventillo de las Artes (543 rue Libertad) fut construit en 1906 sur une commande de l’avocat Docteur Jacinto Cárdenas, qui voulait en faire des cabinets d’avocats. La construction fut considérée à l’époque comme un gratte-ciel. En 1960, Roberto Cárdenas, le benjamin des neuf enfants du Docteur Cárdenas, transforme l’immeuble en lieu d’artistes. Aujourd’hui, le lieu fonctionne encore comme un ensemble d’ateliers d’artistes (peintres, sculpteurs, musiciens...) à la différence qu’il peut être visité par le public lors d’expositions et des portes ouvertes des ateliers.





    Le Théâtre National Cervantès est aussi situé aux alentours de la Plaza Lavalle, dans la zone de Tribunales, mais dans le quartier de Retiro.
  • Fontaines Ornementales


    Les Fontaines Ornementales qui se trouvent à l’intersection des avenues Córdoba et 9 de Julio proviennent de la fonderie du Val d’Osne en France et furent acquises par la ville de Buenos Aires en 1867. Elles furent inaugurées en 1886 sur la Plaza de Mayo, ancienne Plaza de la Victoria. L’une était située face à la Casa Rosada et l’autre face au Cabildo Historique. Depuis 1969, elles sont situées de chaque côté de l’Avenue 9 de Julio : l’une à Carlos Pellegrini et l’autre à Cerrito. Ces deux fontaines représentent une grande valeur artistique. A leurs bases, on peut voir deux figures masculines (un jeune et un vieil homme) connus traditionnellement sous le nom de Neptune, intercalées, deux figures féminines assises, appelées Les Naïades. Depuis la base s’élève un pilier qui soutient une vasque ornementée de dauphins. Dans le prolongement du pilier on peut voir une ronde de figures d’enfants qui sert de soutien à la seconde vasque. Sur la partie supérieure, le déversoir est décoré de petites têtes de poissons. Le style des fontaines correspond à la Renaissance italienne.
  • Alliance Française


    L’Alliance Française (936 Av. Córdoba), tout près des Fontaines Ornementales, fut fondée en 1893 par le docteur François Simon et un groupe d’hommes d’affaires et de personnalités argentines et françaises. L’institution acquiert le bâtiment de l’Avenue Córdoba qu’elle occupe actuellement en 1928. Cet édifice a subit des transformations au cours des années afin de permettre à l’Alliance Française d’accueillir ses étudiants et de pouvoir leur proposer des activités liées à la culture française. Elle propose des cours de français d’une très grande qualité et représente un espace culturel, à la disponibilité de tous, unique dans la capitale, ce qui lui a permis d’acquérir très vite le prestige qu’on lui connaît aujourd’hui. Elle organise régulièrement des événements (expositions, théâtre, concerts, conférences…) aussi bien au sein de son établissement qu’à l’extérieur. Depuis 1960, l’Alliance Française de Buenos Aires a son propre théâtre, le TAF (Théâtre de l’Alliance Française) et sa propre troupe. La façade de l’établissement est constituée de grandes baies vitrées. L’intérieur dispose d’un grand hall d’entrée, d’une galerie dédiée à l’art contemporain, d’un auditorium qui a récemment été réaménagé, d’une bibliothèque et d’une médiathèque, inaugurée en 1996. Ces deux derniers espaces, avec plus de 40.000 documents (livres, périodiques, bandes dessinées, revues, vidéos, disques, Internet...) abordent tous les domaines : Littérature, Histoire et Sciences humaines, Science et technique, Gastronomie, Tourisme, Langue française, beaux-arts, entre autres. L’Alliance Française est de nos jours le principal centre d’information et de documentation sur la France à Buenos Aires.
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